29/07/2010
PARTICULES
CRÉATION EN COURS de Mohamed YOUSSEF
Le projet Particules imaginé par l’artiste Mohamed YOUSSEF en 2006, met en jeu les relations art, sciences et technologies. Accompagné par ZINC dans le cadre de la plate-forme RAMI, il s’inscrit dans une logique d’échanges culturels en Méditerranée développés par et son programme TACTIC (2010-12).
2011 verra la réalisation de la maquette du projet en vue d’une création en 2012/2013.
Mohamed YOUSSEF est un artiste plasticien d’Alexandrie, participant dès 2003 au réseau ANIMANET, puis aux premiers workshops de de RAMI en 2007.
Il a été accueilli sur deux temps de résidence à Marseille :
en juin 2011 par ZINC, le CRVM (Centre de Réalité Virtuelle de la Méditerranée) et le GMEM
à l’automne 2010 en résidence de recherche de 2 mois à l’IMERA, en partenariat avec ZINC pour développer son projet.
Mohamed YOUSSEF a pu avancer dans ses recherches et conforter des liens de travail avec l’équipe de Daniel Mestre, directeur du CRVM de l’ISM (Institut des Sciences du Mouvement, UMR CNRS-INSB et Université de la Méditerranée) et le GMEM - Groupe de Musique expérimentale de Marseille , labellisé Centre national de Création Musicale).
Il collabore sur ce projet avec la chanteuseEmilie Lesbroset le danseur chorégrapheBrice Gaubert.
Lors de la résidence coorganisée par l’IMERA et ZINC, un atelier de réflexionréunissant une centaine de chercheurs et d’artistes, autour de la question : « Art et sciences en Méditerranée, quelles interculturalités ? »
Résumé du projet de recherche
Loin de la forme classique des arts plastiques, les arts numériques et surtout interactifs ont brisé la classification respectueuse des arts classiques. Loin encore de la question d’héritage ou du remplacement, loin d’être acceptés comme des outils artistiques modernes, le numérique reste encore sous jugement et critique. Abstrait par ses formes et profond par ses sens, il conduit malgré les critiques au merveilleux alliage entre virtuel-réel et la fiction entre le verbe et la réaction d’un public dans un espace interactif.
Le projet « Particules » déjà écrit à la fin de l’année 2006, est un essai dans la même direction. J’envisage le projet des particules numériques programmables comme un imageur d’acquisition et de traitement de la forme humaine en forme virtuelle identique au sein d’un espace interactif. L’enjeu est de partir d’une absence de particules ou d’une présence chaotique. Lorsque le public entre et commence à découvrir le système du jeu, des particules identiques à la forme des spectateurs constituent des mouvements libres interagissant avec les performances des spectateurs projetés sur les écrans.
Formé de particules virtuelles, à travers un espace interactif et multimédia, le projet est constitué en 3 étapes :
1°- création des particules qui circulent librement mais dès que le spectateur y passe à travers, il les capte (les particules) en synchronisation avec son mouvement et commence à gérer leur mouvement en spontanéité au sien.
2°- les particules font l’objet d’une performance de Brice Gaubert et Emilie Lesbros
3°- le public voit naître des particules qui prennent la forme des personnages (du public) qui imitent leurs mouvements et qui seront très vives et sensibles a tout changement spontané.
Le projet vise à inventer une nouvelle manière d’envisager la détection du mouvement et sa représentation sur les écrans, et en cela, intéresser la sphère de la recherche. Le projet Particules bénéficie et bénéficiera pour sa concrétisation de l’appui de ZINC et de la complicité du Groupe dunes, deux structures qui ont facilité les étapes de diagnostic initial du projet, et qui m’ont permis de cerner les thèmes de recherche à explorer.