03/07/2015
Malik Nejmi
plasticien
En résidence de recherche (arts visuels) à l’IMéRA, Malik Nejmi vient de terminer un travail de terrain à Tanger auprès d’un migrant sénégalais, Omar, avec lequel il coproduit un projet d’installation vidéo.
A la recherche d’un terrain de travail liminal, situé entre la notion de frontière et de tiers pays, il croise les champs d’interprétation du cinéma et d’une « anthropologie de la mobilité » pour reprendre Marc Augé, pour produire un récit à deux vitesses. Aussi, au-delà des films, il rapporte ou transporte des objets liés au voyage du clandestin (rames, bidons, tissu, livret coranique / in « les traversées auto gérées des clandestins africains de Tanger »).
Aussi ces objets sont-ils biographiés par les films et les dispositifs mis en place autour des récits filmés et interrogent-ils alors le temps du récit, tout autant que le dispositif artistique envisagé.
Ged Amoul Bankass, « l’eau ne nous accroche pas », ensemble de vidéos de Omar, qui viennent cohabiter avec le projet Hafa, « le bord », ensemble de vidéos de Malik Nejmi est un work in progress qui a fait l’objet d’une première présentation suivie d’un échange à aimera le 1er Juillet dernier.
Voir dossier :