Accueil > Network > Persons > Hadil NAZMY


 


23/10/2007

Hadil NAZMY

réalisatrice, enseignante et artiste

Hadil Nazmy est une réalisatrice alexandrine qui a participé à On-Art, atelier de découverte des liens entre la danse et le multimédia organisé dans le cadre de la BJCEM 2005. Elle poursuit ses recherches sur ce volet en compagnie de Anne Le Batard et Marine Quiniou dans le cadre du workshop « Corp, Mouvement et multimédia » à Beyrouth en Octobre 2007.

Hadil Nazmy est née en 1977 à Alexandrie, Egypte. Elle y vit et y travaille. Elle est diplômée de la Faculté des Beaux-Arts d’Alexandrie, où elle enseigne aujourd’hui. Elle a également étudié le cinéma au SEMAT- groupe de production- au Centre Culturel Jésuite d’Alexandrie, et participé à de nombreux workshops, résidences et programmes dans les domaines du cinéma indépendant, des arts visuels, de la réalisation et du documentaire. Elle utilise la vidéo, la photo et l’espace comme autant de moyens de questionner des sujets tels que l’identité, la perte de sens, ou la mémoire. La plupart de ses œuvres sont issues du contexte de sa propre culture, de son identité, dans un lien avec des expériences personnelles et la société égyptienne. Elle a été sélectionnée pour le pavillon égyptien dans le cadre de la XIIe Biennale des Jeunes créateurs de l’Europe et de la Méditerranée de Naples en 2005.
Hadil Nazmy travaille actuellement sur deux projets de film qui interrogent, à travers l’histoire de rencontres et de relations amoureuses, la notion d’interculturalité. Le premier parle de la rencontre d’une femme suisse et d’un officier Egyptien lors d’un trajet en train reliant le sud de l’Egypte à Alexandrie. Le second s’inspire d’un roman d’Ali Al Garem, « Ghadat Rasheed » (Rosetta’s beauty), qui raconte l’histoire d’un général français et de Zebeda, femme Egyptienne, depuis la conversion du général à l’Islam jusqu’à la fuite de Zebeda et de son bébé en Italie.

REALISATIONS (SELECTION)
2001 : «  Switching language », performance vidéo, avec Sahar Dorgham (Egypte) et Carl Johan Erikson (Suède)

2005 : « The Elevator », court métrage (13 min)
Une jeune fille voilée se retrouve coincée dans un ascenseur. Elle n’a pas de crédit pour téléphoner, appelle au secours mais personne ne l’entend. Elle reçoit un appel téléphonique de quelqu’un qu’elle n’a jamais connu. Cet appel erroné se transforme en découverte de sa féminité et du plaisir.

2005 : « The Other love by them own ways », film documentaire (18 min)

2006 : « Chico, buss 66 », documentaire (8 min)
« Placebo-I shall please », documentaire (42 min)

Toutes les versions de cet article : [English] [français]

Voir en ligne : la plate forme Labo Fictions

LOCALISATION

Alexandria

RELATED

2014-2015: Faculté des beaux arts d’Alexandrie, école d’art d’Avignon
« Chroniques alexandrines »
Mémoires en devenir en Méditerranée
Alexandria FutureScape